Un peu d'histoire

Malgré sa petite taille, certains se sont interessés au passé de notre commune qui, quoiqu'on en dise, est plutôt riche. Ils ont su retranscrire leurs recherche dans des livres et dans les bulletins municipaux... Ici des extraits de ces pages d'histoire à découvrir ou à redécouvrir. Bonne lecture !

1568 : Le destin tragique de l'Abbé Sabouraud

Le curé Sabouraud est le desservant de la paroisse de Saint-Laurs au milieu du XVIème siècle, à l'époque marquée par les guerres de religion opposant catholiques et protestants dans tout le royaume de France. Connu pour la fermeté de ses convictions, il est haï par ses adversaires et, recherché par eux, il doit se cacher pendant près de six mois, ne sortant que pour célébrer la messe dans les granges de ses meilleurs paroissiens. 

Au cours de l'été 1568, le calme étant revenu dans la région, il s'enhardit et commet l'imprudence de se rendre au marché de Coulonges les Royaux un mardi. La malchance veut qu'une bande de huguenots passant par là, le capture alors qu'il rentre dans sa paroisse. Elle entreprend de lui faire subir un véritable supplice. D'abord on l'enterre jusqu'au cou et sa tête sert de but au jeu de la courte boule ; comme il résiste à ce traitement, ses ennemis décident de le jeter dans un puits. Leur ayant fait remarquer que ses restes rendront l'eau impropre à la consommation, ils l'attachent sur la margelle où il finit par mourir des nouvelles tortures infligées. 

Les huguenots partis, les catholiques de Saint-Laurs récupèrent le corps de leur curé pour lui donner une sépulture. Bientôt, sa tombe devient un lieu de pèlerinage : on y porte les enfants malades pour obtenir leur guérison et un monument est élevé à sa mémoire. 

Celui-ci subsiste jusqu'au XVIIIème siècle et disparaît sans qu'on sache pourquoi. Mais le souvenir du curé persiste avec une telle force qu'en 1938 on appose dans l'église, où on peut encore la voir, une plaque de marbre sur laquelle est gravée une inscription rappelant son martyr.

Extrait du livre de M. Montoux "L'histoire de Saint-Laurs"

1838 - 1958 : Le Passé minier de la commune

  • Tonne à eau
  • Château des Mines
  • La gare de Saint-Laurs
  • La place de la Rampière
  • Puits St Laurent

Au siècle dernier, la commune de Saint-Laurs a connu un essor exceptionnel grâce à une activité unique dans le département des Deux-Sèvres : l’extraction du charbon.

En 1838, le Marquis de NETTANCOURT, conseiller municipal à Saint-Laurs, décide de faire des recherches et fonce un puits à la Grande-Fontaine ; trouvant 7 veines de charbon à une profondeur de 30 mètres, il demande alors une concession et ouvre d’autres puits plus importants : Saint Laurent : 1839-1916 – Sainte Marie : 1843-1850 – Sainte Clotilde : 1846-1916 – Sainte Claire 1861-1904.

Le puits de Saint-Laurent est le plus important ; exploité jusqu’à une profondeur de - 425 mètres, son activité A duré plus de 75 ans.

En 1916, l’exploitation prenant fin, la concession de Saint-Laurs est rattachée à celle de Faymoreau. On estime alors à 1 200 000 tonnes la masse de charbon sortie de notre  sous-sol.

Durant cette époque, la commune de Saint-Laurs connait un essor très important. De 550 habitants en 1836, elle compte 1 315 habitants en 1906, année de pointe, avec près de 250 personnes employées aux mines.

Pendant la guerre 1939-1945, la société des mines de Faymoreau décide d’extraire le charbon de surface restant. Des puits peu profonds et des plans inclinés sont mis en activité. Mais, le 28 février 1958, l’activité minière s’arrête définitivement, à Saint-Laurs et à Faymoreau. Cette activité passée a profondément marqué la vie de notre commune.


L'histoire de l'école

École à Saint-Laurs avant 1900

La première école communale ouvre ses portes dans la première partie du 19ème siècle. Les documents étant très rares et imprécis, il est impossible d'en situer exactement l'année. Elle se situe vraisemblablement à Saint-Laurs bourg, au lieu-dit « La Girardière ». A cette époque, la scolarité étant facultative, une grosse partie de la population était illettrée. Le premier recensement, datant de 1846, nous fournit une indication plus précise. On trouve à Saint-Laurs bourg, un instituteur de 25 ans, nommé Louis MATHE, la population était alors de 835 habitants, dont 136 enfants âgés de 7 à 14 ans. On imagine mal ce jeune instituteur à la tête d'une classe aussi nombreuse ! En 1850, la loi FALLOUX affirme la liberté de l’enseignement. La municipalité va essayer de scolariser tous les enfants et reçoit, dans cette action, l'aide précieuse de la Direction des houillères de Saint-Laurs. Quelques années plus tard, en 1856, la Direction des mines ouvre une école de filles à La Rampière, tenue par les sœurs de la Pitié. Quant aux garçons, ils vont à la Girardière, la classe unique se situe dans un bâtiment assez vétuste où l'on trouve également la Mairie. On note toutefois que la scolarisation n'est pas gratuite. Chaque année, le Conseil  Municipal fixe le taux de la rétribution scolaire. Ainsi, pour l'année 1864, la rétribution est de :
·         1,50 francs pour les enfants de moins de 10 ans
·         2,00 f pour les enfants de 10 à 13 ans
·         3,00 f pour les enfants de plus de 13 ans
Il fixe également le traitement de l'instituteur, soit 200 francs pour l'année 1864 (payé par la commune), somme à laquelle s’ajoutent quelques subsides supplémentaires. Cette situation évolue peu jusqu'en 1874.

Communalisation de l'école de filles de la Rampière

Saint-Laurs a une école de garçons à Saint-Laurs bourg mais elle n'a pas d'école de filles, celle de La Rampière est privée. En conséquence, et sur avis du directeur d'académie, le Conseil Municipal décide de mutualiser cette école. Le 18 juillet 1874, monsieur Casimir MORISSET, Maire de Saint-Laurs, procède à l’installation officielle de Mme Jeanne THOMAS, religieuse, comme Directrice de l’école. Les frais d'admission sont maintenant les mêmes pour les deux écoles. Toutefois, la société des mines s’engage auprès du Conseil Municipal, à régler toute la partie financière de l'établissement. 

Construction d'une école de filles

Le 19 mai 1875, le Conseil Municipal prend une décision importante, celle de procéder à la construction d'une école de filles. Après enquête, il achète un terrain de 20 ares au lieu-dit "Le Creux Rouge" et accepte le plan proposé par M. BERGERON, architecte départemental. Le plan prévoit la construction d'une école à une classe avec maison d'habitation face à la route. Le devis s'élève à 18 255 francs. Mais la commune ne possède qu'une somme disponible de 1 000 francs ! La différence est couverte par un emprunt, une imposition supplémentaire, des aides de l'état et du département, un secours de 200 francs de la société des fours à chaux de Coulonges-sur l’Autize et un secours de 2 500 francs de la société minière. Cette dernière assortit sa contribution d'une condition bien particulière : que l'école soit dirigée par une religieuse. Les textes en vigueur à l'époque le permettant, le Conseil Municipal accepte cette condition, suivi par le Préfet et le Directeur d'académie. Cette école ouvre en mars 1878, nous sommes en 1881 et les mines de charbon sont en pleine activité (puits de Saint Laurent, Sainte Clotilde et Sainte Claire). L'incidence sur la population est grande puisqu’elle s'élève à 1 143 habitants. Parmi eux, plus de 160 enfants de 7 à 14 ans peuvent fréquenter l'école.
Où les mettre ?
Dès 1878, on avait dû procéder à des travaux importants à l'école de la Girardière en construisant une classe supplémentaire. Ensuite, après de nombreuses demandes de la part du Conseil, un adjoint est enfin nommé à l'école de garçons le 1er février 1881. Tandis que le 1er octobre 1882, une religieuse est nommée adjointe à l'école de filles. L’effectif des enseignants est donc porté à 4 en 1882. 

1882 : la loi Jules Ferry

La loi votée le 28 août1882, dite loi Jules FERRY constitue la pierre de base de l’école primaire en France. Elle définit trois principes :
·         L’instruction primaire est obligatoire de 7 à 13 ans.
·         L’école publique devient neutre et gratuite.
·         L’instruction morale et civique remplace renseignement religieux.
L’application de cette loi a pour conséquence le départ des religieuses chargées de l'enseignement en 1884. L’école privée de La Rampière ferme ses portes la même année et la religieuse dirigeant l'école publique de filles est remplacée par une institutrice laïque le 17 novembre.

1885 : Ouverture d’une bibliothèque

En 1885, le Conseil Municipal annonce une bonne nouvelle à la population. Elle décide l’ouverture d’une bibliothèque communale située à la Mairie de la Girardière. Cette bibliothèque démarre avec 80 volumes disponibles et elle est tenue par l’instituteur. Les prêts pour chaque volume sont de 15 jours et gratuits.

 1900 : Construction d’une école au Pont

La fin du 19ème siècle approche et l’activité minière continue d'avoir une forte influence sur la densité de notre population qui approche les 1 250 habitants. Parmi eux, plus de 180 enfants de 7 à 14 ans peuvent fréquenter l'école. Ces enfants vont à la Girardière pour les garçons et au Creux Rouge pour les filles. Ils se rendent tous en classe à pied, les plus éloignés venant du Couteau, de Sainte Claire, de Sainte Clotilde, des Mantes et des Orelles. Il est certain que l'école de la Girardière est bien trop petite pour recevoir tous les garçons. De plus, les locaux sont en très mauvais état et des travaux importants d'amélioration et d’agrandissement s'imposent dans un bref délai. On dénombre plus de 130 élèves pour cette seule école. D'ailleurs, un second poste de maître-adjoint est créé le 4 août 1900. Le 7 mai 1899 est une date très importante pour notre histoire locale. Ce jour-là, le Conseil Municipal est réuni à la Mairie de la Girardière. Plutôt que d'engager des travaux à la Girardière, il prend la très grande décision de construire une école à trois classes, à la croix du Pont, avec Mairie. Cette décision est prise par 7 voix contre 3, favorables aux travaux de la Girardière.
En juillet 1899, un terrain de 37 ares, dit “Champ d'Ajoncs“ est acheté à proximité du Pont de chemin de fer à M. Louis LARDY pour la somme de 2 480 francs.
Le plan d'ensemble, présenté par M. MONGEAUD, architecte départemental est définitivement approuvé par les différentes instances (Préfet, Conseil Général), le 11 avril 1900. On observe sur le plan que la construction du bâtiment de la Mairie est prévue juste dans l'axe du pont de chemin de fer. L’adjudication des travaux peut avoir lieu le 3 mai 1900 et, dès juin, M. VIJOUX, l’entrepreneur retenu, peut commencer les travaux.
Le devis initial est le suivant :
- coût global évalué à : 36 000 francs
Part de l’Etat et du Conseil Général : 23 000 francs environ.
Le 5 août 1900, le Maire est autorisé à faire un emprunt de 10 000 francs auprès du Crédit Foncier de France au taux de 3,85 % sur 30 ans. Le Maire est également autorisé de créer une imposition extraordinaire de 13 centimes 60 centièmes sur 30 ans. A cela s'ajoute la vente aux enchères de l'ancienne école de la Girardière et de la Mairie dès l'achèvement des travaux de la nouvelle école (estimation : 3 000 francs). Le 2 mai 1901 soit un an après l'adjudication, le procès-verbal de réception provisoire des travaux est signé. Monsieur Constant PARTHENAY, Maire de Saint-Laurs, peut alors réunir son Conseil Municipal dans la nouvelle Mairie, dès le mois de juin 1901. Quant aux garçons de l’école de la Girardière, ils quittent définitivement les locaux vétustes et font leur rentrée le 1er octobre 1901 dans les trois classes neuves de l'école du Pont. Certains bambins sont heureux car ils ont moins de marche à pied à faire, la nouvelle école étant située au centre de la commune. Monsieur Delphin GELIN, instituteur titulaire nommé à Saint-Laurs le 16 avril 1899, a le grand honneur de faire cette belle rentrée. Il est assisté par M. Florentin GAUTIER, instituteur adjoint nommé à Saint-Laurs le 1er octobre 1900 et de M. Germain GURGAND, instituteur adjoint, nommé le 15 avril 1901. 

Travaux supplémentaires

Quelques travaux supplémentaires sont décidés. Notamment le percement d'un puits, qui ne perturbe pas les cours. Le 4 juin 1902, le Conseil Municipal approuve la réception définitive des travaux. 

La guerre 1914-1918 et ses conséquences

Soulignons une nouvelle fois la décision courageuse du Conseil Municipal du 7 mai 1899. Cette belle construction, que nous admirons encore aujourd’hui n'eût pas été possible quelques années plus tard.  En effet, la première guerre mondiale, de 1914-1918, vient perturber profondément la vie communale. Le 1er septembre 1903, M. Victor DERE est nommé instituteur titulaire en remplacement de M. GELIN. Cette année-là, on note une grande première à notre école. Un couple prend la direction puisque Mme Marie DERE, son épouse, est nommée institutrice adjointe. Le poste de 2ème instituteur adjoint change trois fois jusqu'en 1911, et nous voyons arriver, le 1er octobre 1911, M. Emmanuel GIRARD nommé instituteur adjoint à Saint-Laurs. La mobilisation de 1914 voit notre instituteur sur le front et le 2 février 1916, Emmanuel GIRARD est tué à Verdun. Le 3 février 1918, en hommage à cet instituteur, le Conseil Municipal décide à l'unanimité de donner le nom Emmanuel GIRARD à l’école de Garçons. Suite au décret du Président de la République approuvant la décision du Conseil, le 23 février 1919, celui-ci décide de faire graver une plaque de marbre qui sera apposée à l’entrée de l’école. 

Vente de l’école de la Girardière ouverture d’une école libre

Le Conseil Municipal avait prévu la vente des vieux locaux de la Girardière dès l'ouverture des classes à l'école du Pont. Le 1er octobre 1901, il vend donc tout l’ensemble à Mlle Ernestine BOUTIN pour la somme de 3 000 francs. Cette personne ouvre une école libre, tenue par des religieuses, dès le 7 novembre 1901. L'achat et l'ouverture d'une école libre ont été rendus possibles grâce à la générosité des personnes suivantes :
- L’administration des houillères de Saint-Laurs
- le Marquis de CUMONT
- M. et Mme la Marquise de TOUCHMIBERT
- M. de CHANTREAU
Après une très longue période d'activité (près de 68 ans), l'école libre ferme définitivement ses portes le 13 septembre 1969. 

Ecole Emmanuel Girard de 1916 à nos jours

Un événement d'une très grande importance a lieu pendant la guerre 1914-1918. En mai 1916, l’activité minière cesse complètement à Saint-Laurs et la concession des houillères et rattachée à celle de Faymoreau. Elle a pour conséquence, le lent déclin de la population. Si en 1906, année de pointe, on dénombre 1315 habitants, dès 1921, premier recensement après la guerre, elle redescend à 918 habitants. Cependant, 95 mineurs habitent encore la commune et vont travailler aux mines de Faymoreau.
Le 27 juillet 1919, M. Julien CACOUAULT est nommé instituteur titulaire en remplacement de M. DERE. Pour la seconde fois, un couple s'installe à notre école car Mme Alice CACOUAULT est nommée institutrice adjointe à la même date. Ils restent pendant 14 années en poste à Saint-Laurs. Pendant ce temps, le 2ème poste d'instituteur adjoint change plusieurs fois.

 Electrification de l’école

1931, après plusieurs années d’attente, l'électricité arrive enfin à Saint-Laurs. Dans sa réunion du 21 juin 1931, le Conseil Municipal décide d'installer une lampe dans la classe principale, 5 lampes dans les logements des instituteurs et 1 lampe à la Mairie.

L’époque M. Rabanis

Le 1er octobre 1933, M. Elie RABANIS est nommé à la direction de l’école tandis que son épouse devient adjointe. Le 2ème poste est tenu par M. Raoul CHATELIER.
On se souvient aussi de M. Samuel CHARRON, nommé à Saint-Laurs, le 1er octobre 1935.
La population diminue toujours, elle est de 844 habitants, mais parmi eux, plus de 150 enfants, garçons et filles, fréquentent l'école. Pendant 23 ans, M. RABANIS reste à son poste, c'est un record. Né en 1901, il prend sa retraite en 1956. Parmi les instituteurs et institutrices adjoints nommés à Saint-Laurs, on se souvient particulièrement d'un couple : M. et Mme BATY. M. BATY est nommé instituteur adjoint le 1er octobre 1942, tandis que son épouse, tout d'abord nommée institutrice adjointe, prend la direction de l'école de filles en 1945. M. et Mme BATYexercent leur activité à Saint-Laurs jusqu'en 1955. 

Création d’une cantine scolaire

Le 11 octobre 1953, le Conseil Municipal décide la création d'une cantine scolaire à l'école de filles et fixe les travaux à exécuter avant l’ouverture d'un tel établissement. Le 25 octobre, sur avis du conseil des parents d'élèves, le Conseil désigne Mme Marie-Louise GODILLON comme première cantinière. La cantine ouvre ses portes dès le 1er décembre 1953 avec 45 enfants prenant leur repas, cet effectif passant à 60 dès 1954. 

1956 : Installation de M. et Mme Auzanneau

En remplacement de M. et Mme RABANIS, le 18 juillet 1956 l’inspecteur d‘académie nomme M. Bernard AUZANNEAU à Saint-Laurs, comme directeur de 3 classes. Son épouse est nommée adjointe à la même date. Ils restent en poste à Saint-Laurs jusqu'à la fin des classes de 1962. 

1962 : M. et Mme Parrot

La population continue lentement de décroître et elle est de 582 habitants en 1962. Cette année-là, on dénombre 47 enfants à l'école des garçons et 20 à l'école des filles. En remplacement de M. AUZANNEAU, M. Alain PARROT est nommé directeur de 2 classes, le 17 septembre 1962. A la même date, son épouse est nommée adjointe. En 1962, il n'y a donc plus que 3 enseignants à Saint-Laurs, deux à l'école des garçons et 1 à l'école des filles, Mlle BAUDOUIN. Cette demoiselle, en poste à Saint-Laurs depuis le 1er octobre 1956, dirige l'école des filles et assure la surveillance de la cantine. M. et Mme PARROT exercent leur activité pendant 15 ans à l'école communale, de 1962 à 1977. Pendant cette période, une décision importante est prise. Sur avis de Monsieur l'Inspecteur d'Académie, le Conseil Municipal décide le 9 novembre 1969, de procéder à la gémination des deux écoles, c'est à dire la mixité des classes, garçons et filles. 

Construction d'une cantine :

Le 12 décembre 1973, le Conseil Municipal décide de construire une cantine dans le prolongement de la Mairie et de regrouper toutes les classes à l'école de garçons. Les travaux sont terminés en mars 1975. Pour la rentrée de 1975, l'école de filles du Creux-Rouge cesse toute activité et les 3 classes vont fonctionner en mixité. Le 18 octobre 1976, le Conseil Municipal décide de mettre gratuitement les locaux de l’ancienne école de filles et la cantine à la disposition du club du 3ème âge. 

1977 : arrivée de M. Sicot

M. Robert SICOT est nommé directeur de 2 classes le 30 juin 1977 en remplacement de M. PARROT. Son adjoint, M. Jean BOULESTIN est nommé à la même date. Quant à Mme Hélène BRANDY, en poste à Saint-Laurs depuis le 30 juin 1974, elle s`occupe de la classe enfantine. La rentrée 1977 se fait avec 52 élèves. M. SICOT reste en poste à Saint-Laurs jusqu'en 1989. 

1990-1999

Désormais, il ne faut plus dire instituteur, mais "Professeur des écoles". Nous constatons également que les mutations devinrent très fréquentes.
- Mlle Isabelle LEGEREAU, nommée le 28 juin 1989, remplace M. SICOT.
- le 5 juin 1990, Mme Nathalie BELIN est nommée directrice. Elle reste à ce poste pendant 3 ans.
- Après une année comme adjointe, Mme Nathalie JONQUET devient directrice de 1993 à 1996. 
- C'est Mlle Anne AUDURIER qui la remplace pour un an en 1997 suivie de Mlle Nathalie CHARRIER en 1998.
- Adjointe depuis 1 an, Mlle Séverine POTREAU est directrice en 1999.
Durant cette période et concernant le poste d’adjoint, on se souvient de personnes sympathiques : Mme Geneviève BONNENFANT en 1993, M. Benoît PICARD en 1995, Mme Dominique JONGLEZ en 1996. Mlle Karine PIFFETEAU en 1997.
La très lente diminution de la population continue. Passant sous la barre des 500 en 1975. Elle semble se stabiliser entre 450 et 460, depuis 1990. Le nombre d'enfants fréquentant notre école n'a guère varié en 10 ans : entre 35 et 40. 

Bernard Delattre - Extrait du bulletin municipal de Janvier 2000